Ca chauffe donc?

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En 1886, Svante Arrhenius est le premier à s’intéresser à l’effet de serre que peut provoquer le CO2 en se réjouissant de son impact sur l’élévation des températures. Dans les années 20, cette hypothèse semble confirmée par le Bureau météorologique américain qui rapporte la fonte totale des glaciers connus.

Dans les années 70, c’est la peur du « refroidissement global » qui gagne du terrain. Depuis 1940, les températures baissent rendant la théorie d’Arrhenius douteuse pour certains. En 1988, la revue Ciel et Espace titrait encore, « Le retour des grands froids ». L’année 88 reste celle où le chaud l’emporte définitivement et voit la création du GIEC dont la fonction principale est de forger l’opinion des décideurs sur les questions climatiques ses thèses étant les suivantes:

1. Les émissions de CO2 d’origine humaine ont fortement augmentées, accentuent l’effet de serre et

réchauffent la planète.

2. Si rien n’est fait, au XXI° siècle la température va augmenter dans une fourchette comprise entre 2° C et 4° C degré voire 6° C. Les conséquences seront dramatiques.

Les thèses du GIEC ont conquis le monde, sa victoire semble totale.

Le cache sexe du consensus.

En fait, aucune théorie générale n’a vue le jour concernant la machine climatique qui est d’une extraordinaire complexité [1].

Le discours dominant instille l’idée que tous les spécialistes du climat sont sur la même longueur d’onde. C’est tout simplement faux. Seules les consèquences du réchauffement climatique sont largement étudiées mais pas la théorie elle même comme le fait le GIEC.

Les climato-sceptiques, ne nient pas l’évolution climatique mais remettent en cause le rôle de l’homme et donc du CO2 dans ces changements. Ce qui pourraît être une controverse scientifique normale, est étouffée idéologiquement. Yuri Izrael, vice-président du GIEC, affirmait en 2005 que « le problème du changement climatique est obscurci par de nombreuses erreurs et conceptions fautives […]. Il n’y a aucun lien démontré entre les activités humaines et le réchauffement climatique ».

« Parmi les 2 500 scientifiques du GIEC, seulement 20% sont liés aux sciences du climat » avouait William Schlessinger carbocentriste réputé et membre de l’Accadémie américaine des sciences.

Des idées, des chercheurs et une certaine complexité [1].

Les climatologues sceptiques.

Contrairement au discours habituel, de nombreux climatologues et spécialistes de l’atmosphère combattent farouchement les positions du GIEC. Richard Linzen (Massachusetts Institute of Technology-MIT) le plus éminent d’entre-eux est la bête noire des carbocentristes. Roger Pielke (Université du Colorado), Roy Spencer (Université de l’Alabama), Marcel Leroux (Université Lyon-3)…etc ne sont que quelques noms d’une longue liste.

Les « solaristes ».

Ils constituent un bataillon fourni et structuré (Henrik Svensmark et Eigil Friis-Christensen, Nir Shaviv, Nicolas Scafetta…). Selon eux, l’essentiel des variations climatiques récentes s’expliquent par des phénomènes solaires. Evidemment le GIEC réplique que ses calculs tiennent compte de ce phénomène. Cependant, ce n’est pas sur les variations d’éclairement que les « solaristes » attirent l’attention, mais sur les cycles d’éruption solaire qui font varier la quantité de particules ionisantes qui nous parviennent. Ces dernières semblent jouer un rôle fondamental dans la formation des nuages et donc dans l’évolution de la température de la Terre. L’expérience CLOUD menée au CERN confirme cette idée.

Les « océanistes ».

L’énergie thermique contenue dans les océans est immensément plus grande que celle que contient l’atmosphère et constitue un élément majeur dont il faut tenir compte. Un article de Gilbert Combo et Prashant Saderhmukh (Université du Colorado) paru en 2008 dans la revue Climate Dynamics, propose une explication selon laquelle les variations de températures des continents seraient dictées par celles des océans et non par l’effet de serre.

Les géologues.

Les questions posées par cette spécialité sont autant d’épines plantées dans la thèse officielle. Comment concilier la thèse du GIEC avec la réalité avérée de périodes glaciaires durant lesquelles la teneur atmosphérique en CO2 était plus élevée (5 fois plus au Crétacé-Jurassique, 15 fois plus à l’Ordovicien-Silurien) ? Le congrès international de géologie qui s’est tenu en août 2008 a montré que de nombreux spécialistes du domaine sont en désaccord frontal avec les thèses du GIEC.

Les physiciens.

Ils pourraient bien mettre un terme à toute polémique. L’idée générale simplifiée est que le CO2 jouerait le rôle de la vitre qui, dans une serre, emprisonne la chaleur. Son augmentation serait donc à l’origine de l’effet de serre. Des physiciens ont violemment critiqués cette approche. Il est établi que la vapeur d’eau est responsable à elle seule d’au moins 60% de l’effet de serre, certains auteurs vont jusqu’à 95%. Plus grave, le mécanisme de réchauffement proposé par la théorie officielle, viole le deuxième principe de la thermodynamique [2]. Aux yeux des physiciens, cette mise en défaut est ce qui peut arriver de pire à une théorie scientifique [3].

En 2008, la Société américaine de physique (APS), soutenant la théorie de l’effet de serre, a fait paraître le point de vue climato-sceptique de Christoper Monckton. Par la suite plusieurs dizaine de membres de l’APS ont exprimé une position sceptique. En octobre 2009, plus de cent soixante physiciens, dont Ivar Giaver, prix Nobel de physique en 1973, ont adressé un courrier au Sénat américain pour dénoncer la position officielle de l’APS, affirmer que le consensus affiché est un leurre, et insister sur le fait qu’ »un consensus n’est pas un test acceptable de validité scientifique ».

Et d’autres.

Les sciences de l’environnement, de la Terre, de la météorologie…se manifestent également. Syun Akasofu (université d’Alaska Fairbanks) s’insurge contre l’image véhiculée par le GIEC et les médias de l’évolution de la banquise. D’autres affirmations du GIEC sont remises en cause par Christopher Landsea spécialiste des ouragans (Agence Fédérale américaine sur les océans et l’atmosphère) où par Paul Reiter (Institut Pasteur) sur la diffusion des épidémies…etc.

Au total.

La situation semble un peu plus compliquée que veulent bien nous dire le GIEC et les médias, rendant la modélisation compliquée. Pourtant rien ne semble ébranler les certitudes du GIEC qui répugne à reconnaître ses erreurs. La courbe « en crosse de hockey » en est l’exemple le plus fameux

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